La reine des chutes au Zambie
message publié à 23:54
Jusqu a present notre entree sur le continent africain s est fait en douce, d une colonie Britano-hollandaise a une allemande, nous avons enchaine avec le Zambie qui s auto-proclame The Real Africa. Nous ne sommes pas prets a leur dedier cette palme aussi vite, mais deja nous nous rapprochions de la vibration naturelle d une Afrique que nous meconnaissons. Il est difficile d en juger puisque notre passage n etait qu une courte transition vers le Malawi. Nous avons profite de ce passage, et du fait qu il nous en a coute 75 $ l entree en frais de visa, pour s arreter a Livingstone, la ville hote de la chute Victoria (Victoria Falls).
Decernees merveille du monde naturelle, les Vic Falls partagent leur richesse touristique en s etalant du Zambie au Zimbabwe tranchant les deux falaises voisines d un puissant jet. Quand David Livingstone a vu pour la premiere fois les chutes Victoria en 1855, il a ecrit dans son journal : "On sight as beautiful as this, angels in their flight must have gazed." Il a nomme les chutes en l honneur de la reine d Angleterre, mais dans langue locale, le Kololo, elles sont connues sous le nom de Mosi-oa-Tunya.L innocente riviere Zambezi coule tranquillement pour finalement s affaiser violemment dans l abysse invisible des falaises. Tout comme nos chutes Niagara, lorsqu on la visite, il est impossible d en sortir indemme ou plutot, sec! La puissance de la chute cree un brouillard epais a son pied et une pluie permanente se condense en altitude. Parfois cette nature confuse illustre soudainement un arc-en-ciel pour les romantiques qui veulent s emerveiller devant ce spectacle dynamique et eternel.
Nous nous sommes promenes tout autour avec les zebres et les girafes qui s y baladaient aussi sans souci. Nous avons vraiment explore tous les quatre coins du cote Zambien de la chute; du Boiling Pot a son pied, a la pluie permanente a son sommet, au pont Zimbabwe/Zambie de sa facade, a la riviere Zambezi a ses arrieres. Un angle particulier pour chaque spectacle unique.
De Livingstone nous avons pris un bus jusqu a Lusaka, la capitale du pays. L objectif etant de se rendre a Chipata, la ville la plus pres de la frontiere du Malawi. Nous sommes debarques de l autobus pour chercher un bus pour notre destination et c est la que nous sommes entres dans le Real Africa. Les gens se sont rues sur nous comme un lion affame qui devore sa viande fraiche, se battant entres eux pour nous convaincre d embarquer dans leur bus. C etait le cahos, ca criait tout autour de nous, nous agrippant, nous entrainant, nous etions vulnerables et confus, mais nous etions bien informes des rudiments du transport en commun africain. En fait comment ca fonctionne : un vehicule doit etre plein, si ce n est pas surpeuple, avant de quitter. Donc tu peux reellement acheter un billet, entrer dans l autobus et y dormir la nuit avant de quitter le stationnement. Bref, il faut etre arme d un solide mariage entre le temps et la patience pour utiliser le transport en commun africain. Pris dans ce brouhaha, nous avons opte pour la solution la plus logique : embarquer dans le vehicule le plus rempli. Nous avons pris ce bus elementaire qui aligne plus de bancs dans sa largeur que la cabine ne peut en contenir, et nous avons attendu... 1h, 2h, 3h, 4h... et tranquillement nous avons quitte Lusaka lorsque ce dernier banc, le banc qu on etait sur le point d acheter nous meme tellement l attente a la chaleur etait insupportable, etait vendu.
Nous avons roule le long des villages ruraux et avons pu s asperger du poul reel de l Afrique. Celle ou les gens habitent dans des typies de bamboo, sans electricite, sans eau courante; celle ou les enfants n ont probablement pas la chance d aller a l ecole, ni meme celle de porter des chaussures; celle ou les habitants passent la journee a se soucier pour se nourrir en transportant sur leur tete la nourriture necessaire pour calmer la faim de leurs petits.
Avec le retard accumule dans l interminable attente au terminus, nous sommes finalement arrives a Chipata a minuit, une heure ou vous ne voulez pas necessairement vous aventurer dans les rues desertes de la ville ni vous chamailler avec les chauffeurs de taxi qui vous attendent de pied ferme. Nous avons donc ramasse nos sacs a dos et avons convaincu le chauffeur de nous laisser son autobus en guise de refuge et de dortoir pour la nuit. Mais des 4h30 nous nous sommes entasses sept dans un taxi qui nous a menes a la frontiere et a 5h am a la lumiere de chandelle (l electricite est un concept tres aleatoire en Afrique) nous avons recu notre etampe de sortie du Zambie et marchions jusqu a la frontiere du Malawi pour la poursuite de l aventure. Quelle journee !
Photos disponibles dans Zambie
Prochain texte : Malawi a bord de l Afrique et le Kilimandjaro...
Decernees merveille du monde naturelle, les Vic Falls partagent leur richesse touristique en s etalant du Zambie au Zimbabwe tranchant les deux falaises voisines d un puissant jet. Quand David Livingstone a vu pour la premiere fois les chutes Victoria en 1855, il a ecrit dans son journal : "On sight as beautiful as this, angels in their flight must have gazed." Il a nomme les chutes en l honneur de la reine d Angleterre, mais dans langue locale, le Kololo, elles sont connues sous le nom de Mosi-oa-Tunya.L innocente riviere Zambezi coule tranquillement pour finalement s affaiser violemment dans l abysse invisible des falaises. Tout comme nos chutes Niagara, lorsqu on la visite, il est impossible d en sortir indemme ou plutot, sec! La puissance de la chute cree un brouillard epais a son pied et une pluie permanente se condense en altitude. Parfois cette nature confuse illustre soudainement un arc-en-ciel pour les romantiques qui veulent s emerveiller devant ce spectacle dynamique et eternel.
Nous nous sommes promenes tout autour avec les zebres et les girafes qui s y baladaient aussi sans souci. Nous avons vraiment explore tous les quatre coins du cote Zambien de la chute; du Boiling Pot a son pied, a la pluie permanente a son sommet, au pont Zimbabwe/Zambie de sa facade, a la riviere Zambezi a ses arrieres. Un angle particulier pour chaque spectacle unique.
De Livingstone nous avons pris un bus jusqu a Lusaka, la capitale du pays. L objectif etant de se rendre a Chipata, la ville la plus pres de la frontiere du Malawi. Nous sommes debarques de l autobus pour chercher un bus pour notre destination et c est la que nous sommes entres dans le Real Africa. Les gens se sont rues sur nous comme un lion affame qui devore sa viande fraiche, se battant entres eux pour nous convaincre d embarquer dans leur bus. C etait le cahos, ca criait tout autour de nous, nous agrippant, nous entrainant, nous etions vulnerables et confus, mais nous etions bien informes des rudiments du transport en commun africain. En fait comment ca fonctionne : un vehicule doit etre plein, si ce n est pas surpeuple, avant de quitter. Donc tu peux reellement acheter un billet, entrer dans l autobus et y dormir la nuit avant de quitter le stationnement. Bref, il faut etre arme d un solide mariage entre le temps et la patience pour utiliser le transport en commun africain. Pris dans ce brouhaha, nous avons opte pour la solution la plus logique : embarquer dans le vehicule le plus rempli. Nous avons pris ce bus elementaire qui aligne plus de bancs dans sa largeur que la cabine ne peut en contenir, et nous avons attendu... 1h, 2h, 3h, 4h... et tranquillement nous avons quitte Lusaka lorsque ce dernier banc, le banc qu on etait sur le point d acheter nous meme tellement l attente a la chaleur etait insupportable, etait vendu.
Nous avons roule le long des villages ruraux et avons pu s asperger du poul reel de l Afrique. Celle ou les gens habitent dans des typies de bamboo, sans electricite, sans eau courante; celle ou les enfants n ont probablement pas la chance d aller a l ecole, ni meme celle de porter des chaussures; celle ou les habitants passent la journee a se soucier pour se nourrir en transportant sur leur tete la nourriture necessaire pour calmer la faim de leurs petits.
Avec le retard accumule dans l interminable attente au terminus, nous sommes finalement arrives a Chipata a minuit, une heure ou vous ne voulez pas necessairement vous aventurer dans les rues desertes de la ville ni vous chamailler avec les chauffeurs de taxi qui vous attendent de pied ferme. Nous avons donc ramasse nos sacs a dos et avons convaincu le chauffeur de nous laisser son autobus en guise de refuge et de dortoir pour la nuit. Mais des 4h30 nous nous sommes entasses sept dans un taxi qui nous a menes a la frontiere et a 5h am a la lumiere de chandelle (l electricite est un concept tres aleatoire en Afrique) nous avons recu notre etampe de sortie du Zambie et marchions jusqu a la frontiere du Malawi pour la poursuite de l aventure. Quelle journee !
Photos disponibles dans Zambie
Prochain texte : Malawi a bord de l Afrique et le Kilimandjaro...
4 commentaires:
Hum... bien sur les "fameux bus" je parie que la derniere place a vendre etait celle a cote du chauffeur...hihiihih.... farce a aprt les chutes ont l'air vriament spéciales...a bientot.. Daddyxxx
Je vous lis et je me demande comment on se sent lorsqu'on est la minorité visible. Vos voyages de bus me rappelle le Pérou où il y avait des gens sur le toit de l'autobus et des enfants dans la soute à baggages...Malgré tout, je crois que j'étais plus en sécurité que vous l'étiez...
Il est présentement 12h05 le 16 février... BONNE FÊTE LIZIN!!!!!!! Je vous souhaite à tous les deux une belle continuité de voyage... pleins de beaux souvenirs... je vous admire beaucoup et je suis très envieuse de l'AFrique!!!!
Bonne journée ma précieuse Lili je t'aime beaucoup...
Salut les cocos,
On voit que le tour de l'Afrique se poursuit tranquilement. Nous sommes allés jusqu'aux chutes Victoria également et nous voici sur le départ pour Hong Kong. Mais l'info principale du jour est destinée à Lisane car nous lui souhaitons un très joyeux anniversaire. Fêter son anniv' à Zanzibar, y'a pire... Bon Guillaume, ça dure 24 heures alors chouchoute la au maximum (c'est vrai la fête dure tout le mois, je crois que je vais adopter cette technique l'année prochaine!); On vous embrasse très fort et bonne route en attendant de vous retrouver quelque part...dans le monde !
Caro et Yo
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