Akounamatata en Afrique du Sud
message publié à 01:35
Nous avons entame la decouverte du continent Africain sur la terre enchantee du roi lion. C est sous la premisse de Simba, Akounamatata, que nous avons rejoint Paul, mon pere et le beau pere prefere de Guillaume, a Johannesbourg, Afrique du Sud, pour un sejour sans aucun souci... de se loger ou se deplacer. Un plan ambitieux pour les deux prochaines semaines.
Soweto
Ayant un grand territoire a couvrir, nous n avons pas tarde a Joburg (Johannesbourg), mais nous avons tout de meme pris le temps de visiter Soweto, le ghetto le plus fameux au monde. Sur les 5.5 millions d habitants de Joburg, c est 3.5 millions qui se logent dans cet arrondissement de la ville. Nous avions reserve un guide qui, nous l esperions, pourrait nous exposer aux moindres recoins du bidonville et heureusement, nous avons ete choyes.
Notre guide est venu nous chercher, sans pretention, avec son gros 4x4 de blanc bec, mais apres quelques kilometres de route, il a stationne son vehicule et nous a annonce son "plan de match" : prendre le transport en commun avec les locaux, marcher dans la ville et plonger dans le quotidien de Soweto. Une experience intense qui nous aspergera des prejuges qu on entretient a son sujet. Notamment, depuis la gouvernance du regime Mandela, Soweto a vecu un veritable face-lift. Le bidonville qu on imaginait aux maisons fondees sur une boite de carton, coiffees d une toiture de tole metallique ondulee est aujourd hui un quatier de petites maisons de ciment jouissant d electricite courante et accessible par quelques belles rues pavees. Or, bien qu on y a fait un lifting physique, le reel probleme de Soweto demeure omnipresent, alors que la majorite de la population est actuellement sans emploi.
Nous avons concentre notre visite dans deux quatiers importants non seulement dans l histoire de Soweto, mais egalement dans celle du pays en entier : Kliptown, ou a ete redige et vote la Charte des droits et liberte et Orlando, le plus ancien quartier. Pour s y rendre, nous avons saute dans une mini-van qui sert de taxi... une aventure tres enrichissante avec les locaux. Ces transports en commun ne partent jamais tant qu ils ne sont pas completement remplis, et gare a celui qui a choisi la place a cote du chauffeur, il aura la lourde tache du banquier qui recolte la monnaie du voyage et calcule le change approprie aux voyageurs.
Une fois deposes au marche local, nous avons navigue tranquillement dans les rues desertes et dynamiques de Soweto a la recherche d une tristesse evaporee. Curieusement, ce sont plutot des gens heureux et surtout fiers qui nous ont accueilli dans la chaleur de leur foyer. L entraide communautaire se palpait, le souci de la proprete se voyait et la gentillesse des gens se constatait genereusement. Nous avons ete salues de tout bord, tout cote, par les residents qui ne manquaient pas l occasion d afficher un sourire pour se faire photographier.
Apres avoir croise le lieu ou a ete redige la Charte des droits et liberte du pays, nous avons visite un musee explicite sur les tristes origines de l Afrique du Sud. Dans le recent passee des annees 50, le National Party, un parti compose de la race caucasienne, a instaure le mythique regime de l Apartheid qui voulait, en toute legitimite, separer (A part) les deux cultures raciales soit, les Noirs et les Blancs. On connait les histoires atroces de la segragation ou le droit des personnes noires etaient inexistants et ou le pouvoir des personnes blanches etait intransigeant, meprisant et insultant. En 1960, l African National Congresse (ANC), un parti qui unissait les differentes communautes culturelles et ethniques, se sont reunis a Kliptown pour mettre fin a l injustice par la redaction d une Charte des droits et liberte (Charter of Rights). Cet exercise s est deroule dans un dialogue exemplaire, par un echange d idees interaciales et une ecoute enrichissante de chaque groupe ethnique autour de la table. Or, le regime politique au pouvoir ne s est pas rejouit a l idee que l Apartheid perde des pouvoirs et du coup, ils ont immediatement arrete les activistes pour la paix, dont le grand personnage Nelson Mandela.
De 1962 a 1989, Mandela et ses compatriotes etaient incarceres sur Robben Island, en banlieue de Cape Town. Pendant ce temps, les Noirs continuaient, en vainc, de lutter quotidiennement et impuissamment pour gagner leur liberte sociale. En 1989, le nouveau president Blanc, De Klerk, a supprime le regime de l Apartheid et toutes ses politiques ridicules, a implante la democratie a l echelle du pays et a libere les prisonniers de l ANC. Apres 27 ans d emprisonnement ou la haine et le desespoir auraient pu empoisonner leurs coeurs innocents, ils etaient libres, libres de s exprimer, libres de vivre et ce, sans rancune.
La premiere election democratique s est tenue en 1994 et s est inscrite dans le grand livre de l histoire avec l election de l ANC au pouvoir et Monsieur Mandela a sa tete. Pour souligner cette victoire historique, les Nations Unies ont decerne le prix Nobel de la Paix conjointement a MM. De Klerc et Mandela. Bien entendu, le nouveau gouvernement a implante aussitot cette fameuse Charte des droits et liberte qui avait ete pensee et redigee quelques decennies plus tot.
Ce n est pas seulement des chartes, des lois et des politiques que Nelson Mandela a instaure en Afrique du Sud, mais il a miraculeusement change des mentalites, des prejuges et des habitudes. Il a ete le protecteur du peulple dans son entier, il a prone le droit des Noirs et preserve celui des Blancs. Il a bati un pays qui aujourd hui, n est pas encore parfait, mais incomparable aux jeunes annees precedentes. Mandela est un grand personnage a l international et un dieu dans son propre pays.
Depuis 1999, son succedeur, Mbeki, qui jadis etait son bras droit, peine a se faire autant apprecier puisqu il a renie a maintes reprises la crise du sida qui touche plus de 4.5 millions de Sud Africain (pays ou l on retrouve le plus grand nombre de sideens dans le monde) et en plus, il a publiquement supporte le regime de terreur de Mugabe au Zimbabwe.
La paix est encore fragile en Afrique du Sud alors que les longues annees de combat rattrappent doucement l age de Nelson Mandela. Maintenant, autant les Blancs que les Noirs craignent pour l avenir du pays jusqu au jour ou le pere de la justice, le protecteur de la nation, le sauveur du peuple, aura rendu son dernier souffle.
Touches par ces evenements a la fois desolants et inspirants, nous avons poursuit notre marche dans les quartiers de Kliptown ou nous avons visite la maison d un collegue de Mandela. Cet homme, dont on a malheureusement oublie le nom, a herberge Mandela dans les annees 60 a l epoque ou ils tentaient de regider la Chartes des droits et liberte. Nous avons egalement eu la chance de s entretenir avec son frere qui pouvait nous transmettre verbalemement ses impressions de son vecu. Nous l avons questionne sur la victoire de Barack Obama aux Etats-Unis et sa reponse a bien illustre l evolution de l Afrique du Sud, il nous a dit : je me balance de sa couleur de peau, est-il le meilleur homme pour gouverner le pays.
Pour conclure cette journee remplie d emotion, de surprises et d etonnement, notre guide nous a amene a un petit resto ou il nous a fait deguster un coeur d Oryx (bovin). La viande surie qui tapissait le sol de terre degageait une odeur insupportable, mais l experience d etre assis a l exterieur, dans un trou, avec des locaux qui nous racontaient leur vie decousue, en mangeant un organe animal, etait tout simplement unique et combien enrichissante !
De Joburg nous avons monte jusqu a Blyde River Canyon pour s y rassasier des magnifiques paysages, Gods Window et Wonderview, et nous sommes arretes aux Bourkes Luck Potholes pour se rafraichir dans l eau douce alors que la canicule africaine se faisait bien sentir.
Kruger
Des le lendemain matin s est dans le parc Kruger que nous avons fait notre entree. Ce parc national totalise en superficie la taille complete de l Israel, donc en trois jours, nous avons concentre notre exploration dans le sud du parc.
Comme des amateurs, nous avons entame notre visite sans savoir ce que nous cherchions vraiment ni comment le trouver. Nous roulions tranquillement afin de ne pas effrayer d animaux, de perpetuer le silence imparfait de la nature et de saisir tout eventuel contact visuel avec un animal. Comme de vrais rangers, nous scrutions l horizon de la foret aride, sensibles a chaque son irregulier qu il pouvait provoquer. C est Guillaume le premier qui a repere un animal dans la broussaille sur le bord de la route. Il etait pres et nous regardait d un air perplexe. C etait un Kudu, un grand bovin aux cornes tordues et au corps griffe de lignes blanches. Nous etions tellement excite de cette trouvaille que nous avons probablement pris 50 photos du Kudu immobile. Apres s etre rendu compte de notre abus de paparazzis sur la pauvre bete innocente, nous avons poursuit notre route encore plus a l afflux de l inconnu qui nous guettait.
Quelques metres plus loin, c est un enorme elephant qui s amusait entre amis que nous avons rencontre. Ils se lancaient de la terre pour se rafraichir de la chaleur torride qui planait, geste que nous aurions fait volontier si nous n etions pas aussi soucieux de la proprete... il faisait chaud !
Apres les elephants, c est la plus grande et grosse giraffe que nous avons vu de notre vie qui grignotait des feuilles a la cime d un arbre. Comme si nous n etions pas la, a quelques metres d elle a l observer, elle ne s est pas genee.
Et pour combler nos desirs voyeuristes, trois zebres merveilleux ont galoppe devant la voiture pour nous epater de leur beaute elegante. C etait surreel.
Nous etions deja submerge de joie d avoir vu autant d animaux et ce, a la portee de la main. C etait impressionnant ou encore, etions nous peut-etre de vrais rangers. Nous avons donc roule ainsi jusqu a notre camp croisant des impalas, des phacocheres et toute une population animale abondante et sociale. Nous sommes finalement arrives au camp Skukuza, le plus gros de la reserve. Nous avions une sympathique hut pour relaxer en soiree autour d une Hansa (biere locale) et d une grillade locale, des saucisses au Gnou.
Le lendemain, nous avions une autre journee complete pour chasser du regard ce qu on appelle le Big Five : l elephant, que nous avions deja vu, le buffle, le rhinoceros, le lion et le leopard. La chance etait encore une fois de notre cote. C est comme si les animaux faisent la file pour defiler devant nous. A un certain moment, nous etions meme apeures de voir une famille d elephants si pres de l auto qu un coup de trompe nous aurait completement renverse. C etait genial. Des hippopotames paresseux dans les marees, des babouins tannants qui grimpaient sur les vehicules, des oiseaux rares et multicolors, des reptiles colores, des tortues lentes qui traversaient la rue avec des milles pattes gigantesques, nous etions choyes tant par la faune que la flore qui s y emerveillait.
Nous avions vu des rhinoceros de loin ainsi que des buffles, mais il nous restait les lions et les leopards a voir pour completer le Big Five. Nous avons fait une excursion de nuit pour reperer ces deux felins discrets. Au crepuscule, nous sommes partis en safari et avec nos lampes, nous analysions silencieusement le paysage a la recherche des yeux predateurs. Nous avons tombe face a face avec ce roi de la jungle. Calme et pretentieux, il etait couche sur le bord de la route, soucieux des proies qui l entouraient. Il etait en controle en portant fierement sa grosse criniere de cheveux dores qui encerclait son visage royale. Sa femme, plus febrile, nous devisageait distraite alors qu elle chassait le souper pour la famille. Les impalas, victimes impuissantes, couraient a grands sauts pour fuir les griffes sans pitie de la femelle. C etait une scene digne d un documentaire du National Geographic.
Pour ajouter a notre chance, sur la route du retour, nous avons vu un leopard flaner sur la branche d un arbre sur le bord de la route. Il etait inoffensif, mais irrite par la lueur de nos lumieres qui le fixaient. Il se laissait toutefois observer sans chigner. Il etait beau, tachete lourdement du museau a la pointe de la queue. Nous avions complete notre Big Five, vu de nos yeux vus.
Pendant trois jours, nous avons explore deux camps, Skukuza et Berg-en Dal, parcoure la majorite du sud de la reserve et traverse cinq a six types de flores differentes. De la savane, a la broussaille, a la foret, le paysage, quoi que toujours a son meilleur, changeait d un kilometre a l autre comme s il s acclimatait a l habitat de chaque animal. La nature etait splendide. On pouvait admirer le cliche africain de la savane aride ou pousse en plein centre un de ses arbres trapus aux branches tordues comme les doigts crochus d un sorciere. Nous avons vu beaucoup de ces arbres, les Marulas, et pour y faire honneur, nous avons bien entendu savoure la creme de son fruit, l Amarula.
Drakensberg
Nous avons quitte la frontiere du Mozambique pour voler au centre, pres du Lesotho, au parc national Drakensberg, la plus grande chaine de montagne Sub-Sahara. C est au plus large parc de cette region que nous avons loge, au Giants Castle Game Reseve.
Le premier jour, nous avons fait un petit trek de trois heures pour se rechauffer et s habituer a la beaute du paysage. Le Drakensberg etait compose de montagnes a la tete coupee et chaque plateau etait recouvert d un tapis vert a poil court et meticuleusement rase comme si on avait depose un manteau de vison vert sur ses epaules. L arriere plan etait parfait et irreel. Mais lorsqu on naviguait au ventre de ses vallons verts, nous y trouvions plutot des bouquets de longues herbes fraiches qui parfois se transformaient en champ de cheveux blonds. Le vent soufflait irregulierement dans cette chevelure lui donnant une allure plus naturelle, plus imparfaire, plus humaine. Nous avons marche jusqu a la Worlds View pour liberer notre ame vulnerable de cette nature intimidante. Trop belle, trop parfaite dans son impecfection, elle nous a mene au sommet d une colline qui offrait un panorama infini sur ces lits de draps verts. Quelle beaute !
Le lendemain, nous nous sommes attaques a la plus longue marche du parc, la Giant Castle Trail. Nous sommes partis inconscients de l effort qui nous serait extirpe ainsi que de la splendeur surprenante des images qui nous y accompagnera. Pendant sept heures, nous avons arpente les creux et les sommets des vallees; d une rivere a une chute; d un desert de longues herbes au champs de brindilles; du soleil brulant au vent rafraichissant; nous avons ete berce au gre de cette nature incomprehensible mais oh combien appreciee.
Parfois nous etions divertis par un insecte bizarre qui croisait notre chemin, notamment une sauterelle enorme rouge et bleue, ou par un petit serpent enroule sous une roche, ou un babouin qui nous laissait enfreindre son habitat ou encore un cerf africain qui fuyait a toute vitesse au moindre son que nos pas trahissait. Peu importe, notre pensee dansait sous l influence des reflexions libres que procure une marche perdue au coeur d une nature aussi inspirante.
Zululand
Apres s etre ressources au Drakensberg, nous sommes alles a Shakaland vivre l ultime experience Zulu, ce peuple de guerrier qui a combattu les Anglais et les Deutsch dans le passee. Shakaland a ete initialement cree pour la realisation de la serie televisee Shaka Zulu (1984-1985), concernant l histoire ancienne des premieres nations sud africaine. Bien qu en 1987, ce site est devenu un centre culturel permettant d assurer la perennite de la nation Zulu et de ses origines, encore a ce jour, les AmaZulus habitent les huts et le roi Goodwill regne toujours sur la communaute. Pendant la soiree, nous avons pu voir les AmaZlu dans leur costume traditionnel, leur maison de paille tressee a la main; decouvrir davantage leur us et coutume, leur facon de se battre, leurs armes, leur nourriture et meme leur facon de confectionner la biere. Nous avons entres autres eu droit a une gorgee de cette boisson alcoolisee, ce qui fut suffisant !
Et apres cette visite culturelle, nous avons apprecie un spectacle de danse traditionnelle qui fut extremement impressionnant par son authenticite, sa vivacite, sa simplicite et son dynamisme. Des enfants Zulu s appliquaient aussi a imiter leurs parents et amis dans ses mouvements rapides et habiles. C etait tres mignon d admirer leur faciliter d apprentissage. J ai egalement pu faire une folle de moi en participant a la danse... sans commentaire.
Garden Coast
Nous avons quitte l interieur des terres pour longer la cote de l Ocean Indien connu sous le nom de Garden Coast. Nous avons d abord dormi a Jeffreys Bay dans une auberge thematique qui nous a rapidement baigne dans l ambiance decontracte de la cote : surfer, soleil, plage, bon restos. Nous nous y sommes inities par une belle marche sur le bord de la mer et un bon BBQ a la maison.
Le lendemain, nous sommes alles au parc Tsitsikamma se promener dans la gorge du Storm River Mouth. L origine de son nom est tiree d un mot Khoi signifiant signifiant : place d abondance ou eau vivante, justfiant tres bien le paysage qu on y trouve.
Le soleil etait radieux et le ciel degage. La gorge decoupait le plateau de foret se frayant un chemin jusqu a l Ocean Indien ou s effrondraient violemment les vagues de la mer. La puissance de l eau etait telle que meme les tourbillons de mousses blanches formes par cette collusion semblaient souffrir au contact de la cote rocheuse. Nous avons marche dans la foret longeant la cote jusqu au pont suspendu. De l autre cote, nous avons gravi la montagne pour jouir d une meilleure vue de ce brave spectacle naturel... l histoire de cette goute d eau qui voyageait du bleu marin des courants lointains, au bleu cyan des eaux peu profondes pour ensuite se joindre a une vague puissante et finalement, terminer sa course violemment sur les perimetres galleux de la terre.
Nous avons roule le long de la cote de la mer du parc Tsitsikamma a Knysa en arretant a Plettenbergs Bay, un endroit scenique pour casser la croute. Et nous sommes arrives a Knysa, une mignonne ville balneaire. On prononce sont nom sans le K donc Nysna. En fait, son origine veut que les premiers arrives pointaient au loin la baie en affirmant "It is nice hein... nicehein" effectivement c est nice !
Nous avons fait une balade en kayak dans la baie de Knysa afin de se rapprocher de l odeur salee de l Ocean Indien. Nous avons donc pagaye jusqu au lagoon de Knysa d ou nous pouvions apercevoir a l horizon l eau dechainee de la mer eclater a la barriere de la baie. Mais un visite a Knysa n en est pas une si vous ne goutez pas aux huitres de la baie. On peut meme faire une excursion en mer avec la Oyster COmpany pour pecher celles qu on savourera ensuite. Faute de temps, nous nous sommes entierement satisfaits d une degustation copieuse d huitres sauvages. C est avec enthousiasme que nous avons mange les plus grosses et les plus delicieuses huitres du monde.
Notre dernier arret sur la cote du jardin, et non la moindre, etait a Mossell Bay pour prendre le petit dejeuner a la proximite de la plage. Quel bonheur !
Cape Town
Notre derniere destination etait Cape Town, le Cape, cette belle ville vibrante qui terminait ses dernieres retouches avant la coupe du monde de futbol 2010. Le premier soir, nous avons apprecie une belle soiree dans son vieux port sud africain, le Water Front. Nous avons gambade d une biere a l autre; de la terrasse du Irish pub, au Octoberfest allemand, au restaurant country et sommes revenus a l hotel en longeant la cote ouest du pays, l Ocean Atlantique.
Notre premiere journee complete a Cape Town fut bien remplie. Notre objectif principal etait de se rendre a la pointe sud du continent africain pour constater la fusion des deux oceans, mais la journee sera parsemee de plusieurs petites activites plus interessantes les unes que les autres.
Nous avons d abord arrete en route a Hout Bay ou nous avons pris un bateau nous menant au large pres d une petite ile perdue. Quand nous avons tourne la pointe de la terre, une odeur de poissons pourris a envahi l air ne permettant plus une inspiration reguliere sans faire une grimace de desagrement. Mais ensuite, nous avons approche l ile noire pour nous apercevoir que cette couleur etait essentiellement du au nombre de phoques qui couvraient cet ilot. C etait noir de monde, noir de petits et gros phoques qui s amusaient dans l eau ou se taquinaient sur la roche. Ils etaient tres coquets. Nous les avons observe pendant une demie heure sans jamais s en lasser. Parmi les centaines de phoques presents devant nous, chacun d entres eux vaquaient a une occupation particuliere, soit qu ils jouaient a cache cache, soit qu ils plongeaient, qu ils sautaient, qu ils nageaient, qu ils se lavaient, qu ils mangeaient, qu ils s aimaient ou s embrassaient ou se souciaient de leurs rejetons qui dormaient paisiblement. Disons que c etait tres divertissant.
De Hout Bay, nous sommes directement alles au parc natinoal Table Mountain, le parc le plus au sud du continent. Cet espace vert de toundra desertique a precieusement ete preserve. On peut y passer des jours a marcher et explorer la faune et la flore qui s y developpent, mais le point d attraction principal est le cape de la bonne esperance (Cape of Good Hope). Ce n est pas exactement a cet endroit que les oceans Atlantique et Indien s y croisent mais c est le point le plus au sud ouest du continent. C est geographiquement a Cape Agulhas National Park que cette fusion contrastante se deroule, nous n y sommes toutefois pas rendus.
Nous avons visite Cape of Good Hope et Cape Pointe, deux capes extremes qui pointent leurs bouts de nez dans le tourbillon de la mer. C est vaste, c est grand, c est infini, c est spectaculaire. Le vent, pousse par la distance inquietante de l horizon, nous criait des mots d espoir a tue-tete. Nous etions au bout, nul part et partout a la fois.
Nous avons quitte ce lieu mysterieux et sommes montes a Boulders Beach ou se trouve une plage recouverte de pingouins africains. Qui aurait cru, meme si nous sommes a quelques centaines de kilometres de l Antartique, meme a une temperature estivale, voir ces petites betes qui marchent sans plier ni les coudes, ni leurs genous inexistants. C etait le meilleur temps de l annee pour les observer alors qu ils s appretaient a copuler et se preparaient a pondre leurs bebes. Contrairement a notre idee des pingouins qui se les gelent sur les banquises, nous les avons reellement vu se faire bronzer sur la plage au bord de la mer, bizarre non !?
Nous sommes remontes vers le centre ville de Cape Town avant le couche du soleil pour monter le telepherique de Table Mountain, un mur de roche qui domine la ville. On clame que cete chaine de montagne serait la plus ancienne au monde, formee bien avant les Hymalayas et les Rocheuses, soit il y a 70 millions d annees, mais comment le prouver. Peu importe, du haut de ces 12 plateaux rocheux qu on surnomme les 12 apotres, nous avions un regard incroyable sur la ville, la mer ainsi que sur le parc national. Nous avons flane au sommet d un point de vue a lautre adoucis par la beaute du panorama.
Avant que le soleil enfile sa robe de nuit et se faisse engloutir par l appetit de l ocean, nous sommes descendus par la route inclinee qui mene du sommet a la base, une descente magnifique qui nous permettait d admirer la palette de couleur qui teintait la ville alors que le soleil tombait et la ville s animait. Notre journee s est bouclee par un bon souper sur la dynamique rue de bars et restos a Camp Bay en bordure de la mer.
Nous avons fait une activite toute speciale le lendemain. Nous avons roulee quelques heures pour sortir de la ville et s approcher de Gansbaai, la baie ou l on compte la plus importante population de requins blancs. Nous avons pris un gros bateau puissant qui pouvait casser les vagues dechues de la cote et nous sommes allees a la rencontre de la bete la plus dangeureuse de la mer.
Curieusement, nous n etions pas encore tres loin de la cote que nous avons apercu ce predateur mortel. Nous nous sommes gares entre deux vagues agitees et avons lance une cage a l eau. Nous avons enflile un habit de plonge et a tour de six personnes a la fois, nous pouvions nous glisser dans cette cage de metal pour s exposer a la gueule du requin.
Contrairement a ce qu on peut croire, la cage serait bien quadrilee, mais c est inquietant comment ils ont eu la gentillesse de laisser la largeur d une tete humaine pour nous permettre de bien voir l animal marin, surprenant. Nous avons plonge dans l eau glaciale, depose nos petites mains febriles sur la barre devant nous, aspire une grande bouffee d air pour ensuite immerger notre tete sous l eau et y decouvrir ce monde soumarin.
Il etait la, devant nous, a moins d un metre de nos yeux, attise par les tetes de poissons mortes que notre capitaine trempaient dans l eau devant la cage. Il nous regardait du long de ses trois metres avec ses yeux de bille noire et vide. Il rodait devant nous elegamment et prudemment nous demontrant parfois la serie de dents tranchantes qui s alignent en quatre ranges dans sa gueule. C etait hypnotisant. Il venant et partait en sautant, en nageant, en glissant, parfois nous surprenant de cote ou de dessous. C etait tellement impresionnant de voir une bete de cette envergure de si pres et dans son habitat naturel.
En guise de dernier repas avec notre cher visiteur, nous avons mange dans Sea Point a ce petit restaurant local qui n a pas de grande ambition de l exterieur, mais qui cuisine les meilleurs steaks en ville. Quel delice !
Afin de profiter au maximum de notre derniere journee a Cape Town, nous avons decide de nous "envoyer en l air". Litterairement, nous avons deliberement accepte de se lancer en bas d un avion a 10 000 pieds d altitude, meme le vieux pere ! Nous nous sommes entasses les trois avec nos trois guide-tandem, dans un cesna qui devait pouvoir contenir deux places regulieres tout au plus. Ils ont ferme la porte-garage avec une bout de nouille de stirophone jaune, dont la fonction est habituellement un jouet pour les enfants qui jouent dans l eau, et nous avons decolle rassures par un bruit d enfer des helices de l avion.
Le paysage restreint qu on avait au depart n a fait que s ameliorer en montant en hauteur. On pouvait admirer la terre seche de l Afrique et la cote turquoise de l ocean Atlantique, c etait merveilleux. Et quand nous avons atteint les 10 000 pieds d altitude, ils nous ont attache a nos tandems et le moment fatidique est venu : retirer la nouille jaune et ouvrir la porte.
Un coup de vent chaud est entre dans la cabine et soudainement, le beau paysage qu on regardait impassablement par la fenentre s est transforme en une bouche ouverte prete a nous avaler. Des que nous avons mis un pied a l exterieur, le puissant vent l a happe. Nous devions utiliser la force pour sortir nos deux jambes et les glisser dans le vide sous l avions. Et en une fraction de seconde, nous avons plonge dans le vide, fait une culbute dans le ciel pour finalement se stabiliser et tomber en chute libre une trentaine de seconde. Le sol s est rapproche plus rapidement qu il ne s etait eloigne quelques minutes plus tot. L adrenaline coulait dans nos veines a son flot maximal alors qu on flottait en apesanteur appreciant le vaste paysage. Et un brusque coup surprenant nous a frappe lorsque le parachute s est deploye transformant notre course folle vers le sol en un vol d oiseau gracieux.
L atterissage s est fait en douce et une fois de retour sur terre, nous avons pris une biere pour digerer l adrenaline et comprendre qu on venant vraiment de se "garocher" en bas d un avions... quel experience (a repeter) !
Avant que Paul nous quitte, nous nous sommes promenes dans le centre ville de Cape Town, dans ses rues pietonnieres et ses grands jardins fleuris. Nous avons egalement decouvert Long Street, la rue des pubs, des bars, des backpackers et des auberges de jeunesse, l endroit ou nous denicherons un dortoir pour notre derniere nuit au pays. Le temps est venu, notre cher visiteur nous a quitte apres deux semaines bien remplies d aventures, d activites, de beaute et de plaisir. Merci papa. Merci el bo-pere.
L Afrique du Sud est un merveilleux pays. Detrompez vous si vous avez l image d un pays du tiers monde. La pauvrete y est certainement existante, mais le developpement de ce pays est florissant et surprenant. Politiquement, la situation est encore delicate et comme tout pays, il y a place a l amelioration. Mais il est tres interessant de constater l evolution rapide qu une nation a peu assimiler avec plus de 11 langues officiellement reconnues, toutes les cultures cohabitent dans un simplicite admirable. Peut etre pourront nous en tirer des conclusions pour faciliter la cohabitation de nos deux langues officielles...
L Afrique du sud grandit rapidement, d autant plus qu en 2010, ils seront le premier pays africain a etre hote de la coupe du monde futbol. Un evenement qui promet. Definitivement, un coup de coeur. Akounamatata.
Photos disponibles dans Afrique du sud.
Prochain texte : Namibie
Soweto
Ayant un grand territoire a couvrir, nous n avons pas tarde a Joburg (Johannesbourg), mais nous avons tout de meme pris le temps de visiter Soweto, le ghetto le plus fameux au monde. Sur les 5.5 millions d habitants de Joburg, c est 3.5 millions qui se logent dans cet arrondissement de la ville. Nous avions reserve un guide qui, nous l esperions, pourrait nous exposer aux moindres recoins du bidonville et heureusement, nous avons ete choyes.
Notre guide est venu nous chercher, sans pretention, avec son gros 4x4 de blanc bec, mais apres quelques kilometres de route, il a stationne son vehicule et nous a annonce son "plan de match" : prendre le transport en commun avec les locaux, marcher dans la ville et plonger dans le quotidien de Soweto. Une experience intense qui nous aspergera des prejuges qu on entretient a son sujet. Notamment, depuis la gouvernance du regime Mandela, Soweto a vecu un veritable face-lift. Le bidonville qu on imaginait aux maisons fondees sur une boite de carton, coiffees d une toiture de tole metallique ondulee est aujourd hui un quatier de petites maisons de ciment jouissant d electricite courante et accessible par quelques belles rues pavees. Or, bien qu on y a fait un lifting physique, le reel probleme de Soweto demeure omnipresent, alors que la majorite de la population est actuellement sans emploi.
Nous avons concentre notre visite dans deux quatiers importants non seulement dans l histoire de Soweto, mais egalement dans celle du pays en entier : Kliptown, ou a ete redige et vote la Charte des droits et liberte et Orlando, le plus ancien quartier. Pour s y rendre, nous avons saute dans une mini-van qui sert de taxi... une aventure tres enrichissante avec les locaux. Ces transports en commun ne partent jamais tant qu ils ne sont pas completement remplis, et gare a celui qui a choisi la place a cote du chauffeur, il aura la lourde tache du banquier qui recolte la monnaie du voyage et calcule le change approprie aux voyageurs.
Une fois deposes au marche local, nous avons navigue tranquillement dans les rues desertes et dynamiques de Soweto a la recherche d une tristesse evaporee. Curieusement, ce sont plutot des gens heureux et surtout fiers qui nous ont accueilli dans la chaleur de leur foyer. L entraide communautaire se palpait, le souci de la proprete se voyait et la gentillesse des gens se constatait genereusement. Nous avons ete salues de tout bord, tout cote, par les residents qui ne manquaient pas l occasion d afficher un sourire pour se faire photographier.
Apres avoir croise le lieu ou a ete redige la Charte des droits et liberte du pays, nous avons visite un musee explicite sur les tristes origines de l Afrique du Sud. Dans le recent passee des annees 50, le National Party, un parti compose de la race caucasienne, a instaure le mythique regime de l Apartheid qui voulait, en toute legitimite, separer (A part) les deux cultures raciales soit, les Noirs et les Blancs. On connait les histoires atroces de la segragation ou le droit des personnes noires etaient inexistants et ou le pouvoir des personnes blanches etait intransigeant, meprisant et insultant. En 1960, l African National Congresse (ANC), un parti qui unissait les differentes communautes culturelles et ethniques, se sont reunis a Kliptown pour mettre fin a l injustice par la redaction d une Charte des droits et liberte (Charter of Rights). Cet exercise s est deroule dans un dialogue exemplaire, par un echange d idees interaciales et une ecoute enrichissante de chaque groupe ethnique autour de la table. Or, le regime politique au pouvoir ne s est pas rejouit a l idee que l Apartheid perde des pouvoirs et du coup, ils ont immediatement arrete les activistes pour la paix, dont le grand personnage Nelson Mandela.
De 1962 a 1989, Mandela et ses compatriotes etaient incarceres sur Robben Island, en banlieue de Cape Town. Pendant ce temps, les Noirs continuaient, en vainc, de lutter quotidiennement et impuissamment pour gagner leur liberte sociale. En 1989, le nouveau president Blanc, De Klerk, a supprime le regime de l Apartheid et toutes ses politiques ridicules, a implante la democratie a l echelle du pays et a libere les prisonniers de l ANC. Apres 27 ans d emprisonnement ou la haine et le desespoir auraient pu empoisonner leurs coeurs innocents, ils etaient libres, libres de s exprimer, libres de vivre et ce, sans rancune.
La premiere election democratique s est tenue en 1994 et s est inscrite dans le grand livre de l histoire avec l election de l ANC au pouvoir et Monsieur Mandela a sa tete. Pour souligner cette victoire historique, les Nations Unies ont decerne le prix Nobel de la Paix conjointement a MM. De Klerc et Mandela. Bien entendu, le nouveau gouvernement a implante aussitot cette fameuse Charte des droits et liberte qui avait ete pensee et redigee quelques decennies plus tot.
Ce n est pas seulement des chartes, des lois et des politiques que Nelson Mandela a instaure en Afrique du Sud, mais il a miraculeusement change des mentalites, des prejuges et des habitudes. Il a ete le protecteur du peulple dans son entier, il a prone le droit des Noirs et preserve celui des Blancs. Il a bati un pays qui aujourd hui, n est pas encore parfait, mais incomparable aux jeunes annees precedentes. Mandela est un grand personnage a l international et un dieu dans son propre pays.
Depuis 1999, son succedeur, Mbeki, qui jadis etait son bras droit, peine a se faire autant apprecier puisqu il a renie a maintes reprises la crise du sida qui touche plus de 4.5 millions de Sud Africain (pays ou l on retrouve le plus grand nombre de sideens dans le monde) et en plus, il a publiquement supporte le regime de terreur de Mugabe au Zimbabwe.
La paix est encore fragile en Afrique du Sud alors que les longues annees de combat rattrappent doucement l age de Nelson Mandela. Maintenant, autant les Blancs que les Noirs craignent pour l avenir du pays jusqu au jour ou le pere de la justice, le protecteur de la nation, le sauveur du peuple, aura rendu son dernier souffle.
Touches par ces evenements a la fois desolants et inspirants, nous avons poursuit notre marche dans les quartiers de Kliptown ou nous avons visite la maison d un collegue de Mandela. Cet homme, dont on a malheureusement oublie le nom, a herberge Mandela dans les annees 60 a l epoque ou ils tentaient de regider la Chartes des droits et liberte. Nous avons egalement eu la chance de s entretenir avec son frere qui pouvait nous transmettre verbalemement ses impressions de son vecu. Nous l avons questionne sur la victoire de Barack Obama aux Etats-Unis et sa reponse a bien illustre l evolution de l Afrique du Sud, il nous a dit : je me balance de sa couleur de peau, est-il le meilleur homme pour gouverner le pays.
Pour conclure cette journee remplie d emotion, de surprises et d etonnement, notre guide nous a amene a un petit resto ou il nous a fait deguster un coeur d Oryx (bovin). La viande surie qui tapissait le sol de terre degageait une odeur insupportable, mais l experience d etre assis a l exterieur, dans un trou, avec des locaux qui nous racontaient leur vie decousue, en mangeant un organe animal, etait tout simplement unique et combien enrichissante !
De Joburg nous avons monte jusqu a Blyde River Canyon pour s y rassasier des magnifiques paysages, Gods Window et Wonderview, et nous sommes arretes aux Bourkes Luck Potholes pour se rafraichir dans l eau douce alors que la canicule africaine se faisait bien sentir.
Kruger
Des le lendemain matin s est dans le parc Kruger que nous avons fait notre entree. Ce parc national totalise en superficie la taille complete de l Israel, donc en trois jours, nous avons concentre notre exploration dans le sud du parc.
Comme des amateurs, nous avons entame notre visite sans savoir ce que nous cherchions vraiment ni comment le trouver. Nous roulions tranquillement afin de ne pas effrayer d animaux, de perpetuer le silence imparfait de la nature et de saisir tout eventuel contact visuel avec un animal. Comme de vrais rangers, nous scrutions l horizon de la foret aride, sensibles a chaque son irregulier qu il pouvait provoquer. C est Guillaume le premier qui a repere un animal dans la broussaille sur le bord de la route. Il etait pres et nous regardait d un air perplexe. C etait un Kudu, un grand bovin aux cornes tordues et au corps griffe de lignes blanches. Nous etions tellement excite de cette trouvaille que nous avons probablement pris 50 photos du Kudu immobile. Apres s etre rendu compte de notre abus de paparazzis sur la pauvre bete innocente, nous avons poursuit notre route encore plus a l afflux de l inconnu qui nous guettait.
Quelques metres plus loin, c est un enorme elephant qui s amusait entre amis que nous avons rencontre. Ils se lancaient de la terre pour se rafraichir de la chaleur torride qui planait, geste que nous aurions fait volontier si nous n etions pas aussi soucieux de la proprete... il faisait chaud !
Apres les elephants, c est la plus grande et grosse giraffe que nous avons vu de notre vie qui grignotait des feuilles a la cime d un arbre. Comme si nous n etions pas la, a quelques metres d elle a l observer, elle ne s est pas genee.
Et pour combler nos desirs voyeuristes, trois zebres merveilleux ont galoppe devant la voiture pour nous epater de leur beaute elegante. C etait surreel.
Nous etions deja submerge de joie d avoir vu autant d animaux et ce, a la portee de la main. C etait impressionnant ou encore, etions nous peut-etre de vrais rangers. Nous avons donc roule ainsi jusqu a notre camp croisant des impalas, des phacocheres et toute une population animale abondante et sociale. Nous sommes finalement arrives au camp Skukuza, le plus gros de la reserve. Nous avions une sympathique hut pour relaxer en soiree autour d une Hansa (biere locale) et d une grillade locale, des saucisses au Gnou.
Le lendemain, nous avions une autre journee complete pour chasser du regard ce qu on appelle le Big Five : l elephant, que nous avions deja vu, le buffle, le rhinoceros, le lion et le leopard. La chance etait encore une fois de notre cote. C est comme si les animaux faisent la file pour defiler devant nous. A un certain moment, nous etions meme apeures de voir une famille d elephants si pres de l auto qu un coup de trompe nous aurait completement renverse. C etait genial. Des hippopotames paresseux dans les marees, des babouins tannants qui grimpaient sur les vehicules, des oiseaux rares et multicolors, des reptiles colores, des tortues lentes qui traversaient la rue avec des milles pattes gigantesques, nous etions choyes tant par la faune que la flore qui s y emerveillait.
Nous avions vu des rhinoceros de loin ainsi que des buffles, mais il nous restait les lions et les leopards a voir pour completer le Big Five. Nous avons fait une excursion de nuit pour reperer ces deux felins discrets. Au crepuscule, nous sommes partis en safari et avec nos lampes, nous analysions silencieusement le paysage a la recherche des yeux predateurs. Nous avons tombe face a face avec ce roi de la jungle. Calme et pretentieux, il etait couche sur le bord de la route, soucieux des proies qui l entouraient. Il etait en controle en portant fierement sa grosse criniere de cheveux dores qui encerclait son visage royale. Sa femme, plus febrile, nous devisageait distraite alors qu elle chassait le souper pour la famille. Les impalas, victimes impuissantes, couraient a grands sauts pour fuir les griffes sans pitie de la femelle. C etait une scene digne d un documentaire du National Geographic.
Pour ajouter a notre chance, sur la route du retour, nous avons vu un leopard flaner sur la branche d un arbre sur le bord de la route. Il etait inoffensif, mais irrite par la lueur de nos lumieres qui le fixaient. Il se laissait toutefois observer sans chigner. Il etait beau, tachete lourdement du museau a la pointe de la queue. Nous avions complete notre Big Five, vu de nos yeux vus.
Pendant trois jours, nous avons explore deux camps, Skukuza et Berg-en Dal, parcoure la majorite du sud de la reserve et traverse cinq a six types de flores differentes. De la savane, a la broussaille, a la foret, le paysage, quoi que toujours a son meilleur, changeait d un kilometre a l autre comme s il s acclimatait a l habitat de chaque animal. La nature etait splendide. On pouvait admirer le cliche africain de la savane aride ou pousse en plein centre un de ses arbres trapus aux branches tordues comme les doigts crochus d un sorciere. Nous avons vu beaucoup de ces arbres, les Marulas, et pour y faire honneur, nous avons bien entendu savoure la creme de son fruit, l Amarula.
Drakensberg
Nous avons quitte la frontiere du Mozambique pour voler au centre, pres du Lesotho, au parc national Drakensberg, la plus grande chaine de montagne Sub-Sahara. C est au plus large parc de cette region que nous avons loge, au Giants Castle Game Reseve.
Le premier jour, nous avons fait un petit trek de trois heures pour se rechauffer et s habituer a la beaute du paysage. Le Drakensberg etait compose de montagnes a la tete coupee et chaque plateau etait recouvert d un tapis vert a poil court et meticuleusement rase comme si on avait depose un manteau de vison vert sur ses epaules. L arriere plan etait parfait et irreel. Mais lorsqu on naviguait au ventre de ses vallons verts, nous y trouvions plutot des bouquets de longues herbes fraiches qui parfois se transformaient en champ de cheveux blonds. Le vent soufflait irregulierement dans cette chevelure lui donnant une allure plus naturelle, plus imparfaire, plus humaine. Nous avons marche jusqu a la Worlds View pour liberer notre ame vulnerable de cette nature intimidante. Trop belle, trop parfaite dans son impecfection, elle nous a mene au sommet d une colline qui offrait un panorama infini sur ces lits de draps verts. Quelle beaute !
Le lendemain, nous nous sommes attaques a la plus longue marche du parc, la Giant Castle Trail. Nous sommes partis inconscients de l effort qui nous serait extirpe ainsi que de la splendeur surprenante des images qui nous y accompagnera. Pendant sept heures, nous avons arpente les creux et les sommets des vallees; d une rivere a une chute; d un desert de longues herbes au champs de brindilles; du soleil brulant au vent rafraichissant; nous avons ete berce au gre de cette nature incomprehensible mais oh combien appreciee.
Parfois nous etions divertis par un insecte bizarre qui croisait notre chemin, notamment une sauterelle enorme rouge et bleue, ou par un petit serpent enroule sous une roche, ou un babouin qui nous laissait enfreindre son habitat ou encore un cerf africain qui fuyait a toute vitesse au moindre son que nos pas trahissait. Peu importe, notre pensee dansait sous l influence des reflexions libres que procure une marche perdue au coeur d une nature aussi inspirante.
Zululand
Apres s etre ressources au Drakensberg, nous sommes alles a Shakaland vivre l ultime experience Zulu, ce peuple de guerrier qui a combattu les Anglais et les Deutsch dans le passee. Shakaland a ete initialement cree pour la realisation de la serie televisee Shaka Zulu (1984-1985), concernant l histoire ancienne des premieres nations sud africaine. Bien qu en 1987, ce site est devenu un centre culturel permettant d assurer la perennite de la nation Zulu et de ses origines, encore a ce jour, les AmaZulus habitent les huts et le roi Goodwill regne toujours sur la communaute. Pendant la soiree, nous avons pu voir les AmaZlu dans leur costume traditionnel, leur maison de paille tressee a la main; decouvrir davantage leur us et coutume, leur facon de se battre, leurs armes, leur nourriture et meme leur facon de confectionner la biere. Nous avons entres autres eu droit a une gorgee de cette boisson alcoolisee, ce qui fut suffisant !
Et apres cette visite culturelle, nous avons apprecie un spectacle de danse traditionnelle qui fut extremement impressionnant par son authenticite, sa vivacite, sa simplicite et son dynamisme. Des enfants Zulu s appliquaient aussi a imiter leurs parents et amis dans ses mouvements rapides et habiles. C etait tres mignon d admirer leur faciliter d apprentissage. J ai egalement pu faire une folle de moi en participant a la danse... sans commentaire.
Garden Coast
Nous avons quitte l interieur des terres pour longer la cote de l Ocean Indien connu sous le nom de Garden Coast. Nous avons d abord dormi a Jeffreys Bay dans une auberge thematique qui nous a rapidement baigne dans l ambiance decontracte de la cote : surfer, soleil, plage, bon restos. Nous nous y sommes inities par une belle marche sur le bord de la mer et un bon BBQ a la maison.
Le lendemain, nous sommes alles au parc Tsitsikamma se promener dans la gorge du Storm River Mouth. L origine de son nom est tiree d un mot Khoi signifiant signifiant : place d abondance ou eau vivante, justfiant tres bien le paysage qu on y trouve.
Le soleil etait radieux et le ciel degage. La gorge decoupait le plateau de foret se frayant un chemin jusqu a l Ocean Indien ou s effrondraient violemment les vagues de la mer. La puissance de l eau etait telle que meme les tourbillons de mousses blanches formes par cette collusion semblaient souffrir au contact de la cote rocheuse. Nous avons marche dans la foret longeant la cote jusqu au pont suspendu. De l autre cote, nous avons gravi la montagne pour jouir d une meilleure vue de ce brave spectacle naturel... l histoire de cette goute d eau qui voyageait du bleu marin des courants lointains, au bleu cyan des eaux peu profondes pour ensuite se joindre a une vague puissante et finalement, terminer sa course violemment sur les perimetres galleux de la terre.
Nous avons roule le long de la cote de la mer du parc Tsitsikamma a Knysa en arretant a Plettenbergs Bay, un endroit scenique pour casser la croute. Et nous sommes arrives a Knysa, une mignonne ville balneaire. On prononce sont nom sans le K donc Nysna. En fait, son origine veut que les premiers arrives pointaient au loin la baie en affirmant "It is nice hein... nicehein" effectivement c est nice !
Nous avons fait une balade en kayak dans la baie de Knysa afin de se rapprocher de l odeur salee de l Ocean Indien. Nous avons donc pagaye jusqu au lagoon de Knysa d ou nous pouvions apercevoir a l horizon l eau dechainee de la mer eclater a la barriere de la baie. Mais un visite a Knysa n en est pas une si vous ne goutez pas aux huitres de la baie. On peut meme faire une excursion en mer avec la Oyster COmpany pour pecher celles qu on savourera ensuite. Faute de temps, nous nous sommes entierement satisfaits d une degustation copieuse d huitres sauvages. C est avec enthousiasme que nous avons mange les plus grosses et les plus delicieuses huitres du monde.
Notre dernier arret sur la cote du jardin, et non la moindre, etait a Mossell Bay pour prendre le petit dejeuner a la proximite de la plage. Quel bonheur !
Cape Town
Notre derniere destination etait Cape Town, le Cape, cette belle ville vibrante qui terminait ses dernieres retouches avant la coupe du monde de futbol 2010. Le premier soir, nous avons apprecie une belle soiree dans son vieux port sud africain, le Water Front. Nous avons gambade d une biere a l autre; de la terrasse du Irish pub, au Octoberfest allemand, au restaurant country et sommes revenus a l hotel en longeant la cote ouest du pays, l Ocean Atlantique.
Notre premiere journee complete a Cape Town fut bien remplie. Notre objectif principal etait de se rendre a la pointe sud du continent africain pour constater la fusion des deux oceans, mais la journee sera parsemee de plusieurs petites activites plus interessantes les unes que les autres.
Nous avons d abord arrete en route a Hout Bay ou nous avons pris un bateau nous menant au large pres d une petite ile perdue. Quand nous avons tourne la pointe de la terre, une odeur de poissons pourris a envahi l air ne permettant plus une inspiration reguliere sans faire une grimace de desagrement. Mais ensuite, nous avons approche l ile noire pour nous apercevoir que cette couleur etait essentiellement du au nombre de phoques qui couvraient cet ilot. C etait noir de monde, noir de petits et gros phoques qui s amusaient dans l eau ou se taquinaient sur la roche. Ils etaient tres coquets. Nous les avons observe pendant une demie heure sans jamais s en lasser. Parmi les centaines de phoques presents devant nous, chacun d entres eux vaquaient a une occupation particuliere, soit qu ils jouaient a cache cache, soit qu ils plongeaient, qu ils sautaient, qu ils nageaient, qu ils se lavaient, qu ils mangeaient, qu ils s aimaient ou s embrassaient ou se souciaient de leurs rejetons qui dormaient paisiblement. Disons que c etait tres divertissant.
De Hout Bay, nous sommes directement alles au parc natinoal Table Mountain, le parc le plus au sud du continent. Cet espace vert de toundra desertique a precieusement ete preserve. On peut y passer des jours a marcher et explorer la faune et la flore qui s y developpent, mais le point d attraction principal est le cape de la bonne esperance (Cape of Good Hope). Ce n est pas exactement a cet endroit que les oceans Atlantique et Indien s y croisent mais c est le point le plus au sud ouest du continent. C est geographiquement a Cape Agulhas National Park que cette fusion contrastante se deroule, nous n y sommes toutefois pas rendus.
Nous avons visite Cape of Good Hope et Cape Pointe, deux capes extremes qui pointent leurs bouts de nez dans le tourbillon de la mer. C est vaste, c est grand, c est infini, c est spectaculaire. Le vent, pousse par la distance inquietante de l horizon, nous criait des mots d espoir a tue-tete. Nous etions au bout, nul part et partout a la fois.
Nous avons quitte ce lieu mysterieux et sommes montes a Boulders Beach ou se trouve une plage recouverte de pingouins africains. Qui aurait cru, meme si nous sommes a quelques centaines de kilometres de l Antartique, meme a une temperature estivale, voir ces petites betes qui marchent sans plier ni les coudes, ni leurs genous inexistants. C etait le meilleur temps de l annee pour les observer alors qu ils s appretaient a copuler et se preparaient a pondre leurs bebes. Contrairement a notre idee des pingouins qui se les gelent sur les banquises, nous les avons reellement vu se faire bronzer sur la plage au bord de la mer, bizarre non !?
Nous sommes remontes vers le centre ville de Cape Town avant le couche du soleil pour monter le telepherique de Table Mountain, un mur de roche qui domine la ville. On clame que cete chaine de montagne serait la plus ancienne au monde, formee bien avant les Hymalayas et les Rocheuses, soit il y a 70 millions d annees, mais comment le prouver. Peu importe, du haut de ces 12 plateaux rocheux qu on surnomme les 12 apotres, nous avions un regard incroyable sur la ville, la mer ainsi que sur le parc national. Nous avons flane au sommet d un point de vue a lautre adoucis par la beaute du panorama.
Avant que le soleil enfile sa robe de nuit et se faisse engloutir par l appetit de l ocean, nous sommes descendus par la route inclinee qui mene du sommet a la base, une descente magnifique qui nous permettait d admirer la palette de couleur qui teintait la ville alors que le soleil tombait et la ville s animait. Notre journee s est bouclee par un bon souper sur la dynamique rue de bars et restos a Camp Bay en bordure de la mer.
Nous avons fait une activite toute speciale le lendemain. Nous avons roulee quelques heures pour sortir de la ville et s approcher de Gansbaai, la baie ou l on compte la plus importante population de requins blancs. Nous avons pris un gros bateau puissant qui pouvait casser les vagues dechues de la cote et nous sommes allees a la rencontre de la bete la plus dangeureuse de la mer.
Curieusement, nous n etions pas encore tres loin de la cote que nous avons apercu ce predateur mortel. Nous nous sommes gares entre deux vagues agitees et avons lance une cage a l eau. Nous avons enflile un habit de plonge et a tour de six personnes a la fois, nous pouvions nous glisser dans cette cage de metal pour s exposer a la gueule du requin.
Contrairement a ce qu on peut croire, la cage serait bien quadrilee, mais c est inquietant comment ils ont eu la gentillesse de laisser la largeur d une tete humaine pour nous permettre de bien voir l animal marin, surprenant. Nous avons plonge dans l eau glaciale, depose nos petites mains febriles sur la barre devant nous, aspire une grande bouffee d air pour ensuite immerger notre tete sous l eau et y decouvrir ce monde soumarin.
Il etait la, devant nous, a moins d un metre de nos yeux, attise par les tetes de poissons mortes que notre capitaine trempaient dans l eau devant la cage. Il nous regardait du long de ses trois metres avec ses yeux de bille noire et vide. Il rodait devant nous elegamment et prudemment nous demontrant parfois la serie de dents tranchantes qui s alignent en quatre ranges dans sa gueule. C etait hypnotisant. Il venant et partait en sautant, en nageant, en glissant, parfois nous surprenant de cote ou de dessous. C etait tellement impresionnant de voir une bete de cette envergure de si pres et dans son habitat naturel.
En guise de dernier repas avec notre cher visiteur, nous avons mange dans Sea Point a ce petit restaurant local qui n a pas de grande ambition de l exterieur, mais qui cuisine les meilleurs steaks en ville. Quel delice !
Afin de profiter au maximum de notre derniere journee a Cape Town, nous avons decide de nous "envoyer en l air". Litterairement, nous avons deliberement accepte de se lancer en bas d un avion a 10 000 pieds d altitude, meme le vieux pere ! Nous nous sommes entasses les trois avec nos trois guide-tandem, dans un cesna qui devait pouvoir contenir deux places regulieres tout au plus. Ils ont ferme la porte-garage avec une bout de nouille de stirophone jaune, dont la fonction est habituellement un jouet pour les enfants qui jouent dans l eau, et nous avons decolle rassures par un bruit d enfer des helices de l avion.
Le paysage restreint qu on avait au depart n a fait que s ameliorer en montant en hauteur. On pouvait admirer la terre seche de l Afrique et la cote turquoise de l ocean Atlantique, c etait merveilleux. Et quand nous avons atteint les 10 000 pieds d altitude, ils nous ont attache a nos tandems et le moment fatidique est venu : retirer la nouille jaune et ouvrir la porte.
Un coup de vent chaud est entre dans la cabine et soudainement, le beau paysage qu on regardait impassablement par la fenentre s est transforme en une bouche ouverte prete a nous avaler. Des que nous avons mis un pied a l exterieur, le puissant vent l a happe. Nous devions utiliser la force pour sortir nos deux jambes et les glisser dans le vide sous l avions. Et en une fraction de seconde, nous avons plonge dans le vide, fait une culbute dans le ciel pour finalement se stabiliser et tomber en chute libre une trentaine de seconde. Le sol s est rapproche plus rapidement qu il ne s etait eloigne quelques minutes plus tot. L adrenaline coulait dans nos veines a son flot maximal alors qu on flottait en apesanteur appreciant le vaste paysage. Et un brusque coup surprenant nous a frappe lorsque le parachute s est deploye transformant notre course folle vers le sol en un vol d oiseau gracieux.
L atterissage s est fait en douce et une fois de retour sur terre, nous avons pris une biere pour digerer l adrenaline et comprendre qu on venant vraiment de se "garocher" en bas d un avions... quel experience (a repeter) !
Avant que Paul nous quitte, nous nous sommes promenes dans le centre ville de Cape Town, dans ses rues pietonnieres et ses grands jardins fleuris. Nous avons egalement decouvert Long Street, la rue des pubs, des bars, des backpackers et des auberges de jeunesse, l endroit ou nous denicherons un dortoir pour notre derniere nuit au pays. Le temps est venu, notre cher visiteur nous a quitte apres deux semaines bien remplies d aventures, d activites, de beaute et de plaisir. Merci papa. Merci el bo-pere.
L Afrique du Sud est un merveilleux pays. Detrompez vous si vous avez l image d un pays du tiers monde. La pauvrete y est certainement existante, mais le developpement de ce pays est florissant et surprenant. Politiquement, la situation est encore delicate et comme tout pays, il y a place a l amelioration. Mais il est tres interessant de constater l evolution rapide qu une nation a peu assimiler avec plus de 11 langues officiellement reconnues, toutes les cultures cohabitent dans un simplicite admirable. Peut etre pourront nous en tirer des conclusions pour faciliter la cohabitation de nos deux langues officielles...
L Afrique du sud grandit rapidement, d autant plus qu en 2010, ils seront le premier pays africain a etre hote de la coupe du monde futbol. Un evenement qui promet. Definitivement, un coup de coeur. Akounamatata.
Photos disponibles dans Afrique du sud.
Prochain texte : Namibie
8 commentaires:
Bonjour les aventuriers,
Je vais être sûrement la première à faire des commentaires parce que c'est le SuperBowl et Big Sista et Paul sont sûrement réunis chez Mimi. Que vous êtes chanceux d'avoir pu admirer cette belle faune te flore africaine. Que de merveilles, par contre, vous avez aussi cotoyés la misère humaine de certains africains. Après avoir découvert les différentes merveilles qui existent dans le monde, il n'y aura plus rien qui va vous impresioner. Pas même le froid de l'hiver et les inombrables tempêtes... Je suis certaine que ça vous manque! Continuer ce beau périple et Félicitations pour ce beau récit et ces belles photos.
Je vous aime et vous embrasse
Mamie Flo xxx
Te lire me fait revivre mon voyage.. merci... contniez a garder le syeux ouverts et nosu faire vivre a distance vos expériences si enrichissantes...WOW
premier essai
Bon j'ai réussi. Je vais donc vous dire a quel point j'ai apprécié votre récit. Quel beau talent de raconteur vous avez. Que de belles expériences vous nous faites partager. Une vrai leçon de vie. vous êtes des êtres extraodinaires. Des récits dignes des Grands Explorateurs et des photos dignes de National Geographic. Profitez de votre jeunesse et de vos talents. Soyez prudents. bisous. Lise xx
Bonjour Lisane
superbes vos photos, c'est du pur génie! tu sais, j'ai passé la fin de semaine au Massif avec ton cousin Maxime! eh oui, nous avons des amis communs, et lors d'une expé de canot en septembre dernier, on s'est rendu compte du lien avec toi par hasard... ;-)
Il m'a donné de tes nouvelles.
J'en profite donc pour te souhaiter que la poursuite de vos voyages soit des plus formidables. Continuez à vivre à fond la caisse,
grosse bise,
Anne-Marie Lowe
Vous nous faites voyager à plein parmi toute cette faune inconnue, vous nous en mettez plein la vue. On s'émerveille à chaque récit toujours aussi captivant.Ici la marmotte(hum hum) a vu son ombre donc l'hiver se poursuit, mais ça ne fait rien les journées rallongent et la vie est belle.Grosses bises
Lisettexxx
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Salut les voyageurs
Comme votre aventure est belle et vous permet de voir et vivre une si belle aventure que tu decris merveilleusement bien afin de voyager avec vous. Profitez-en bien. Je vous embrasse.
Paisiblement et entouré d'amour à 2.30hres du 5 février,Dominic est allé rejoindre ceux qui l'aime et l'attendait en haut.
Diane xxxx
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